Codex Pareidolia

Le Codex Pareidolia (anciennement Anticlopaedia) est une œuvre globale en chantier continu qui regroupe plusieurs projets sous la tutelle du même objectif : créer une encyclopédie qui tiendrait sur plusieurs dimensions (visuelle, sonore, textuelle, en volume, digitale, tatouée, animée… [ les liens correspondants renvoient à des exemples non exhaustifs ] ).
L’univers représenté dans cette œuvre ouverte est parallèle et relativement imaginaire. C’est une mythologie sans limite de temps, d’espace et de degrés de représentation.

Une encyclopédie
mythopoétique
& multiforme

NOTE DE L’AUTEUR

Encyclopédie, car il s’agit du point de départ du projet. Il tire ses sources d’une idée simple qui met en scène, à la manière d’un bestiaire fantastique, des cryptides*, chimères, des créatures nées d’espèces croisées, de plantes et d’animaux inspirés de légendes, mais aussi inspirés de vrais animaux ou complètement imaginés. De ce point de départ est née l’intention de créer une encyclopédie d’un genre nouveau. L’archipel de Zugunruga est un bon exemple de traitement encyclopédique puisqu’il met en scène des cartes géographiques d’îles (relativement) imaginaires sur lesquelles vivent potentiellement les chimères sus-citées.

Mythopoétique (du grec mythos (récit, fable) et poiein (créer, fabriquer), soit « fabrication de fables » – John Ronald Reuel Tolkien est à l’origine du terme dans un poème où il décrit la mise en œuvre de la création d’une mythologie personnelle. Le Codex Pareidolia se veut mythopoétique mais aussi antilogique et cryptozoologique par bien des aspects ; il s’affranchit et outrepasse les règles de ce qui est d’ordinaire décrit puisqu’il porte sur un univers parallèle créé de toutes (en parties) pièces, inspiré de tout, ouvert à tout.

Multiforme – Ici nous parlons d’une évolution dans les médiums, dans les supports, avec ses croisements et ses inspirations, ses collaborations, ses actions de médiations et son occupation des espaces… C’est ce qui ouvre le projet à tous les possibles, ne pas s’arrêter à la seule forme originelle de l’encyclopédie (article – illustration) et la faire évoluer, y ajouter du son, de la matière plastique, de l’interaction (ateliers en médiation, concerts…). Tout en gardant un fil conducteur, une cohérence forte qui permet d’apporter une dimension presque pédagogique en étant le plus complet possible.

Texte
Contraste