Cronos

Exposition commissionnée par le Laboratoire Culturel
Week-end du 22 – 23 juin 2019

Espace Tourville, chantier du Jean-Bart, navire corsaire du XVIIè siècle – Graveline (59, FR)
dans le cadre du festival La Bonne Aventure

avec l’aide de Marine Mercier, d’Alexandre Guilmain et de l’Asso Sobarjo

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Le Laboratoire Culturel m’a offert l’opportunité de mettre en volume mon concept d’îles imaginaires (introduit par le projet de l’archipel de Zugunruga), par le biais des cubes transparents pouvant faire usage de vitrines (et de supports) à des maquettes en trois dimensions.
En parallèle, le Jean Bart – le navire corsaire en reconstitution (à l’échelle 1) à l’initiative de Christian Cardin – m’a quant à lui offert une nouvelle source d’inspiration de manière évidente (de part mon attrait pour la mer et ayant vécu en Bretagne avec un père professeur en architecture navale à Saint-Nazaire).
Cette source d’inspiration prend forme de manière presque métaphysique, mais surtout, créé le lien entre le navire et quatre îles pouvant, devant être mises en maquettes.
Ces îles, nouveaux « articles » du Codex Pareidolia, voient ici leur existence inhérente au navire dans le sens où il est actuellement en train de les rencontrer sur sa route, sachant que sa route se situe à la fois dans le temps et dans l’espace.

Le Jean Bart navigue déjà sur une mer exceptionnelle : celle du temps.
En décidant de sa reconstitution, Christian Cardin a déclenché un phénomène très particulier : une dualité spatio-temporelle.
L’hypothétique navire a déjà une(des) histoire(s), a déjà navigué, subi des affrontements, a été construit, caréné des milliers de fois et a fini par être détruit avant de complètement disparaître lors de la bataille de la Hougue.
Quatre siècles plus tard, il se mit à renaître, pour une nouvelle vie pleine d’événements sans doute bien différents de son autre existence. Ce qui donne à ce navire deux existences.
Mon intention a ainsi été de dévoiler un endroit onirique qu’il aurait croisé dans sa première existence et qu’il connaîtra forcément dans sa seconde. Je voulais donner au navire une île spatio-temporelle qui lui correspondait, mais au lieu de lui octroyer deux existences, cette dernière en a quatre.
Mon projet a donc été de concevoir les maquettes de quatre dimensions alternatives d’une île que le navire a croisé sur son chemin.

Galerie de l’exposition

Photos et illustrations des îles

Texte
Contraste